Mon histoire

Bonjour, je m'appelle Émilie

J'ai 28 ans, je vis à Lyon et je travaille comme responsable marketing dans une startup tech. Mais ce n'est pas pour parler de mon métier que j'ai créé ce blog.

Il y a quelques mois, ma vie a basculé quand Thomas, mon partenaire de 4 ans, a décidé de mettre fin à notre relation. Cette rupture a été comme un séisme qui a tout emporté sur son passage : mes projets d'avenir, ma confiance en moi, et pendant un temps, ma joie de vivre.

La spirale infernale

Les premières semaines ont été chaotiques. Je passais mes soirées à scruter ses réseaux sociaux, à analyser chaque photo, chaque commentaire. J'ai envoyé des messages que je regrettais le lendemain. J'ai fait des détours pour passer devant son appartement. J'ai harcelé nos amis communs pour avoir des nouvelles.

Chaque notification sur mon téléphone faisait bondir mon cœur. Chaque message que je lui envoyais sans réponse me plongeait dans un désespoir encore plus profond.

J'étais devenue l'ombre de moi-même, obsédée par quelqu'un qui avait clairement tourné la page. Et le pire, c'est que je le savais, mais je ne pouvais pas m'empêcher de continuer.

Le déclic

Un soir, après avoir envoyé une série de messages auxquels il n'a pas répondu (encore), j'ai réalisé l'évidence : non seulement je me faisais du mal, mais je l'empêchais aussi d'avancer. Et surtout, je m'empêchais moi-même de guérir.

Une amie m'a parlé du concept du "silence radio" - cette pratique qui consiste à couper tout contact avec son ex pour se reconstruire. Sur le papier, ça semblait simple. En pratique, ça s'est avéré être l'un des plus grands défis de ma vie.

Le début du silence

J'ai commencé mon silence radio le 15 février. J'ai supprimé ses contacts, désinstallé les réseaux sociaux de mon téléphone, et prévenu mes proches pour qu'ils m'aident à tenir bon.

Les premiers jours ont été atroces. Je me réveillais la nuit avec l'envie irrépressible de lui écrire. Mes doigts tapaient automatiquement son nom dans la barre de recherche. Chaque souvenir partagé devenait un prétexte pour reprendre contact.

Mais jour après jour, c'est devenu un peu plus facile. J'ai commencé à tenir un journal pour extérioriser tout ce que je voulais lui dire. J'ai repris le sport, renoué avec des amies négligées, et progressivement, j'ai recommencé à me reconnaître dans le miroir.

Pourquoi ce blog

J'ai créé ce blog pour plusieurs raisons :

• Documenter mon parcours et peut-être aider d'autres personnes qui traversent la même épreuve
• Partager les ressources et techniques qui m'ont aidée à tenir bon
• Créer une communauté bienveillante où l'on peut échanger sans jugement
• Me responsabiliser dans ma démarche (difficile de craquer quand on tient un blog sur le silence radio !)

Je ne suis ni psychologue, ni coach en relations amoureuses. Je suis simplement quelqu'un qui essaie de se reconstruire après une rupture difficile, un jour à la fois.

Où j'en suis aujourd'hui

Aujourd'hui, j'en suis à mon 67ème jour de silence radio. Le chemin est encore long, mais pour la première fois depuis des mois, je ressens un véritable espoir. Je redécouvre qui je suis en dehors de cette relation. Je réapprends à faire des projets pour moi, et non plus pour "nous".

Il y a encore des jours difficiles, bien sûr. Des moments où le manque est presque physique. Mais ils sont de moins en moins fréquents, et je dispose désormais d'outils pour les traverser.

Mon engagement envers vous

Sur ce blog, je m'engage à être authentique. Je partagerai aussi bien mes victoires que mes moments de faiblesse. Je ne prétendrai pas avoir toutes les réponses, mais je partagerai honnêtement ce qui fonctionne pour moi.

Si vous êtes dans une situation similaire, sachez que vous n'êtes pas seul(e). Et si vous vous sentez prêt(e) à faire ce premier pas vers la guérison, je suis là pour vous accompagner.

Avec tendresse,
Émilie

Contactez-moi

Vous pouvez me contacter à l'adresse: emilie@silenceradio.app
Je lis tous vos messages, même si je ne peux pas toujours répondre à tous.

PS: Si vous êtes Thomas et que vous lisez ceci... eh bien, j'espère que vous allez bien, mais ce blog n'est pas une invitation à reprendre contact. C'est ma façon de guérir et d'avancer.